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Bulletin du CPNN (Culture of Peace News Network) du 1er décembre 2016

ÉLECTIONS - QUELLES SUITES ?

Nous avons vu récemment deux résultats électoraux choquants : la défaite du référendum sur les accords de paix en Colombie et l'élection de Donald Trump aux États-Unis après une campagne raciste et xénophobe. Qu'est-ce que cela signifie ?

Cela signifie que les électeurs dans les deux pays se sentent aliénés, dépossédés de leurs gouvernements - tout simplement, ils ne font plus confiance à leurs dirigeants et ils sont en colère.

Alors, que va t-il arriver maintenant ?  Allons-nous tomber dans la guerre ou dans le fascisme, ou retournerons-nous vers les peuples ? Serons nous capable d’écouter leurs craintes et leur colère et de nous organiser dans le sens exprimé par Martin Luther King? :"La tâche suprême est d'organiser et d'unir le peuple pour que sa colère devienne une force transformatrice".

CPNN, ce mois-ci, met en évidence que la lutte pour la défense de la paix et des Droits de l’Homme est en cours dans les deux pays. Elle commence au niveau local, comme elle doit l'être si elle veut être durable et elle est dirigée par des jeunes qui ont toute l’énergie pour réussir.

Des femmes se sont déjà organisées pour une marche massive qui aura lieu à Washington le lendemain de l’inauguration: "Nous allons envoyer un message audacieux à notre nouvelle administration au premier jour de son mandat et au monde entier pour dire que les Droits des femmes sont des droits de la personne. Nous sommes unies, affirmant que défendre les plus marginalisées d’entre nous c’est défendre chacune de nous."

Des milliers d'étudiants ont organisé des manifs sur les campus universitaires à travers les États-Unis, signalant leur engagement à maintenir des "campus sanctuaires" pour protéger les étudiants migrants. Dans le même temps, les maires des plus grandes villes américaines  (Boston, Chicago, Los Angeles et New York) se sont engagés à maintenir leur politique de refus de travailler avec les déportations fédérales.  A cela s’ajoutent des états entiers qui font partie du mouvement du sanctuaire, tel que la Californie et l’état de New York.

Si l’on discute dans la rue avec les gens, un nouveau sentiment d'urgence et d'engagement à s’impliquer apparaît . "Nous avons beaucoup plus de travail à faire, maintenant que Trump a été élu. . . Plus que jamais, nous devons travailler ensemble pour la paix. "

Les gens, surtout les jeunes, s'entraînent dans les méthodes de non-violence, réalisant qu'ils seront mis à l'épreuve dans les prochains temps. Par exemple, à Tucson, en Arizona, les étudiants suivent le programme Kingian Nonviolence, qui vise à "institutionnaliser et internationaliser la non-violence."

En Colombie, les jeunes s'entraînent "à renforcer leurs capacités et à former des 'animateurs-leaders' sur le territoire qui peuvent ensuite promouvoir une culture politique de pardon et de réconciliation." Il y a aussi le développement des "conseils municipaux pour la paix, des conseils municipaux de justice transitionnelle. . . pour former le réseau de la stratégie de consolidation de la paix au niveau municipal." Ce mois-ci, les articles du CPNN sur ces initiatives viennent des départements colombiens de Magdalena Centro, Cesar, Valle de Cauca et Antioquia, parmi les plus populeux des 32 départements colombiens.

Les organisations traditionnelles de paix et de justice, comme Search for Common Ground, Pace e Bene, Nonviolent Peaceforce et American Civil Liberties Union, sont profondément impliquées.  Mais l'énergie est venue des jeunes avec une force que nous n'avons pas vue depuis les années 60 qui furent révolutionnaires. C’est la jeunesse qui déterminera la direction et la puissance du mouvement.

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Bulletin du CPNN (Culture of Peace News Network) du 1er novembre 2016

 L'ÉNERGIE RENOUVELABLE PROGRESSE !

L'an dernier, les sources d'électricité renouvelables ont dépassé l'utilisation du charbon pour devenir la plus importante source d'énergie électrique dans le monde, selon l'Agence internationale de l'énergie.

Un graphique récent montre de façon spectaculaire comment le coût de l'énergie solaire a baissé tandis que le volume utilisé a augmenté. En 1975, un module solaire de silicium pour énergie solaire a coûtait plus de 50 $ par watt, alors que maintenant, il est inférieur à 1 $ par watt ! Les milliwatts installés ont augmenté de 1 à 115.000 ! Depuis 2000, le déploiement de l'énergie solaire a doublé sept fois.

Et la tendance promet de continuer. Dubaï a récemment reçu une offre pour les installations solaires qui produiraient de l'électricité à 3 cents par kilowatt-heure, quatre fois moins cher que le prix moyen payé pour l'électricité résidentielle aux États-Unis. Et le Moyen-Orient n’est pas le seul. Les projets ayant un faible taux similaire sont signalés au Mexique et en Chine.

L'année dernière, pour la première fois, les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont dépassé les investissements dans les combustibles fossiles. Le graphique de cette année montre $ 286 milliards de dollars d'investissement dans les énergies renouvelables (principalement des panneaux solaires et éoliennes), comparativement à 130 milliards $ pour les combustibles fossiles. Les pays en développement ainsi que les pays développés sont impliqués, y compris la Chine (plus de 100 milliards $), l'Inde (plus de 10 milliards $), Afrique du Sud, le Mexique, le Chili, le Maroc, la Turquie et l'Uruguay (tout plus de 1 milliard $).

Dans une certaine mesure le changement est tout simplement motivé par l'appât du gain des investisseurs. On peut supposer que tel est le cas pour le grand investisseur qu’est la Chine. Les Chinois ne sont pas seulement le plus grand investisseur en général dans le monde (et de loin!), mais ils developpent également des énergies renouvelables dans d'autres régions, par exemple, en Amérique latine.

Dans le même temps, parfois l'investissement provient de petites entreprises de démarrage telles que la Coopérative d’énergie renouvelable en Espagne.

De plus, le changement est dû à des décisions politiques d’investisseurs. Par exemple, récemment, les institutions catholiques du monde entier ont décidé de cesser d'investir dans les combustibles fossiles. ils rejoignent une grande liste d’institutions religieuses qui ont pris la même décision.

Dans certains cas, la décision politique est nationale: La Suisse vient d'adopter une nouvelle loi qui élimine progressivement l'énergie nucléaire et met l'accent sur la réduction de la consommation d'énergie et l'augmentation de la production d'énergie renouvelable. La génération de l’énergie renouvelable, excepté l’énergie hydrolique, est de passer de 1,7 TWh (l’an dernier) à 11,4 TWh en 2035 (près de dix fois).

Les villes sont également impliquées. Ceci est particulièrement important puisque, selon l'Association internationale des énergies renouvelables, les villes représentent 65 pour cent de la consommation mondiale d'énergie et 70 pour cent des émissions de carbone d'origine humaine. Boulder, Colorado, aux États-Unis, a annoncé que la communauté se déplacera à 100% d'électricité renouvelable d'ici 2030, tandis que Park City, Utah, s’est engagé pour le même projet en 2032. Entre-temps, le conseil municipal de Los Angeles a ordonné à son personnel de développer un plan pour une énergie renouvelable à 100%.

Il y a des progrès techniques surprenants impliqués dans le passage à l'énergie renouvelable. Par exemple, la France a décidé d'investir dans sur 1000 kilomètres d’autoroutes composées de panneaux solaires!

Malgré le fait que l'accord sur le climat négocié par les États membres de l'ONU à Paris ne promet pas de résoudre le problème du réchauffement de la planète, les progrès de plus en plus visible dans les énergies renouvelables peut finalement résoudre une grande partie du problème.

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Antoinette Montaigne : “La Centrafrique a besoin rapidement de la Commission Vérité, Justice, Réparation, Réconciliation pour reconstruire le Vivre Ensemble.”

Antoinette Montaigne, Ancienne ministre de la Réconciliation nationale en Centrafrique

Justice, réconciliation nationale en Centrafrique, vivre-ensemble, laïcité. Voilà bien des thèmes qui interrogent aujourd’hui les Français, mais qui concernent aussi de nombreux pays. La Centrafrique sort difficilement d’une période de quasi-guerre civile et, à tout le moins, d’anarchie. La France est intervenue avec l’opération Sangaris et la communauté internationale avec le dispositif de la Minusca.

Antoinette Montaigne, ancienne ministre centrafricaine de la Réconciliation nationale, aujourd’hui à la tête de l’Académie de la paix, répond aux questions d’Opinion Internationale sur la situation centrafricaine. Entretien.

Où en est la Centrafrique du point de vue des communautés et du vivre ensemble ?

La Centrafrique se remet lentement mais sûrement de ses blessures liées à une crise particulièrement violente. Aujourd’hui, les communautés civiles réapprennent à vivre ensemble, c’est important de le dire. La crise avait créé une confusion entre les communautés et les groupes armés. Le processus de réconciliation que j’ai pu lancer en 2014 s’est attelé à cette question, c’était la clé de la sortie de la crise. En communiquant avec les uns et les autres, les communautés ont pris conscience qu’il s’agissait d’une crise politique mais qu’on voulait y associer une coloration confessionnelle pour créer un rideau de fumée. La véritable raison de la crise, c’est la course effrénée au pouvoir. Les communautés centrafricaines sont responsables et tolérantes. Nous avons une langue nationale, le sango, parlée sur tout le territoire et dans les pays voisins, fait rare en Afrique. Nous avons ainsi une richesse inestimable qui favorise le rapprochement entre les membres des différentes communautés.

Le pays est aujourd’hui revenu à l’ordre constitutionnel et les efforts sont faits dans ce sens. Il faut remercier la communauté internationale, notamment la mission des Nations unies pour la République Centrafricaine qui a été mise en place après la mission de l’Union africaine, la MISCA, qui a fait un travail remarquable mais diversement apprécié pour apaiser les passions qui avaient produit beaucoup de violences.

Le pays est en bonne voie mais il reste beaucoup à faire pour que les traumatismes subis puissent s’estomper. Il faut continuer à lutter contre la pauvreté, l’un des aspects de la crise a été la perte du patrimoine pillé, saccagé. Cette population est aujourd’hui démunie de tout. Certains n’ont pas encore à ce jour pu retourner vivre dans leurs maisons qui ont été détruites, brûlées ou pillées. Le bétail a été vendu, consommé. Il faudrait apporter à ces gens une réparation sur le plan socio-économique, pour que les personnes qui n’ont plus rien pour vivre puissent repartir sur de bonnes bases.

On dit que la crise centrafricaine a été et est encore un conflit religieux. Est-ce le cas ?

Nous n’avons pas eu de conflit religieux mais une mauvaise gouvernance et une prédation économique. L’Etat n’a pas été géré dans l’intérêt des populations, ni dans celui du développement du pays. Il y a eu une grande difficulté dans la prise en compte des besoins vitaux de la population, à commencer par l’éducation. La population régresse dans l’éducation par rapport aux générations post indépendance. Aujourd’hui, dans un pays dit francophone où tous sont supposés écrire et parler français, peu en sont vraiment capables. Nous constatons un recul dans la scolarisation. Les gens parlent un français populaire, on peut considérer que le taux d’alphabétisation est en dessous de 50%. Nous sommes plus dans la transmission orale que dans l’apprentissage scolaire.

La crise a empêché les élèves de passer dans de meilleures conditions les diplômes des années 2012/2013, 2013/2014, 2014/2015. Ces années « blanches » compliquent le système éducatif. Ainsi, il n’est désormais plus question de rattraper tous ces examens sur une année comme cela avait été envisagé mais de remettre les choses à plat.

La composition du nouveau pouvoir sorti des urnes répond-elle à des critères confessionnels ?

Je ne peux pas vous le dire car je n’ai pas pris part à la mise en place de ce gouvernement. Je peux vous dire que toutes les communautés sont représentées et que la Centrafrique est un pays laïc. Il est important de ne pas donner beaucoup d’espace à la question confessionnelle. Ce n’est pas parce que certains souhaitant accéder au pouvoir ont utilisé le prétexte confessionnel que l’Etat doit faire de même. La société centrafricaine serait perdante. Dignité, unité, travail, notre devise nationale, ne porte aucun prétexte religieux. Ce n’est pas faire preuve de dignité, ni d’unité que de voir les êtres humains à travers leurs religions. Cela n’apportera rien à la nation.

La réconciliation nationale, cela signifie quoi en RCA ?

Cela comporte plusieurs choses. Tout d’abord, constater l’échec des dialogues politiques dit inclusifs qui n’ont jamais inclus grand monde sauf l’élite politique. La gravité de la crise montre la faillite d’une élite politique centrafricaine. Par ailleurs, constater l’impunité politique et sociale qui forme le terreau de l’accès au pouvoir par la violence, des violences politico-sociales et de l’effondrement de l’Etat. Enfin, constater que ce processus de faillite politique a conduit à une violence généralisée sur fond d’effondrement de l’Etat et de l’ensemble des institutions. La réconciliation en République centrafricaine, c’est la prise de conscience de toutes ces dimensions afin d’y apporter une réponse durable.

Ainsi, de janvier à août 2014, en tant que ministre de la Réconciliation nationale j’ai proposé des consultations populaires à la base. Elles ont permis d’aller sur toute l’étendue du territoire centrafricain, soit dans les 79 sous-préfectures au plus près des populations, en dépit de l’occupation du territoire par les groupes armés, afin de consulter tous les Centrafricains. Cette action a été menée en 2015 après le forum de Brazzaville et avant le forum de Bangui. [Opinion Internationale et Lydie Nzengou, journaliste, avaient organisé le 28 mars 2014, à l’occasion de l’anniversaire de la mort du fondateur de la République, Boganda, une conférence à Bangui pour la réconciliation nationale. ndlr]. La stratégie de réconciliation que j’avais proposée en 2014 avait été doublement validée par les forces vices de la nation et par le Bureau politique du Secrétaire Général des Nations-Unies monsieur Ban Ki-Moon, ne s’arrête pas au forum national de Bangui. C’est une stratégie de réconciliation partagée par la population centrafricaine dans son ensemble. Elle ne peut être abandonnée. Le lancement de la Commission-Vérité-Justice- Réparation-Réconciliation doit intervenir rapidement.
Vérité, car ce qui s’est passé ne peut pas être oublié et doit être dit. Réparation, car ceux qui ont tout perdu ont besoin d’un coup de pouce pour recommencer à vivre. Une fois ces critères réunis, les gens seront plus disposés à se réconcilier durablement.

Où en est le processus de réconciliation ?

La réconciliation a permis le retour de l’ordre constitutionnel et l’élection dans les règles d’un nouveau président le 30 mars 2016. Nous avons une nouvelle Constitution. Les institutions nécessaires au fonctionnement du pays, prévues dans la Constitution, doivent être mises en place dans un délai de douze mois. Nous craignons que l’Etat n’y arrive pas car c’est un Etat exsangue avec des moyens limités. Sans une profonde volonté de réconciliation, ce sera difficile mais elle est la priorité du chef de l’Etat.

La France et la communauté internationale dans son ensemble occupent-elles trop ou pas assez de place en Centrafrique ?

La présence de la France dans un pays francophone n’est pas spécifique à la république centrafricaine.

La communauté internationale vient en solidarité au nom des Nations Unies dans les pays en difficulté. C’est comme un médecin, à vous de lui dire où vous avez mal. De mon point de vue, il n’y a rien de particulier à reprocher à la communauté internationale. Peut-être que les Centrafricains n’ont pas su saisir la main qui leur était tendue.

Vous allez à Beyrouth prochainement, pour quelle raison ?

J’ai été invitée au congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) dont le thème est "construire les villes du vivre-ensemble", où je présenterai une communication. Je connais bien l’AIMF car ils s’étaient préoccupés de la situation en 2014 en Centrafrique.

En France, notre devise est "liberté, égalité, fraternité". Vous habitez à Bussy-Saint-Georges (77). Que pensez-vous du climat qui règne en France ?

La France a besoin de fraternité qui est l’autre nom du vivre-ensemble, c’est l’acte par lequel on ne rejette pas l’autre mais on lui tend la main pour le découvrir et partager avec lui. La question du vivre ensemble en France n’est pas malmenée que par les attentats, ça vient de très loin. Souvenez-vous de la Marche des Beurs pour l’égalité, il était déjà question d’un problème de fraternité, tout comme les émeutes des banlieues en 2005. Tous ces problèmes accumulés ont créé un mal être de la société française et cela depuis les années 1990. Nous n’avons pas assez prêté attention à ce qui s’est passé.

J’ai travaillé pendant longtemps sur ces questions, en tant que représentante du Défenseur des enfants pendant 11 ans. J’étais professionnelle de la protection de la jeunesse. J’ai géré les émeutes de 2005 en Seine-Saint-Denis, au parquet mineur en tant que chef du pôle d’accompagnement judiciaire et éducatif. C’était une période difficile mais les professionnels de la justice étaient de grande qualité et nous avons su éteindre l’incendie en le calmant. Pour autant, regrettons de ne pas avoir pris la mesure des émeutes de 2005. Ces évènements étaient annonciateurs de ce qui se passe aujourd’hui.

Madame la ministre, que faites-vous aujourd’hui ?

Je suis consultante sur les questions du vivre-ensemble. Avec la crise dans mon pays, j’ai pris conscience de la montée dangereuse de tous types de préjugés et de l’intolérance. En tant que ministre de la Réconciliation, je me suis rendue compte qu’il en faut peu pour que les sociétés basculent. Je souhaite que l’Afrique centrale, zone perturbée par tous types de conflits, puisse s’inscrire dans la démarche du vivre ensemble.

J’ai lancé une Académie de la paix en Centrafrique mais qui ambitionne d’aller dans d’autres pays pour parler de l’éducation à la paix. Je travaille notamment avec le Réseau de l’initiative africaine de l’éducation à la paix lancé par le Centre Panafricain pour la Prospective Sociale (CPPS) de l’institut Albert Tévoédjrè. Nous allons organiser en Centrafrique des classes de paix. Nous voulons que les élèves soient la pépinière de la paix demain en Centrafrique et en Afrique.

 

Source 

Mot de Bienvenue

Vous êtes les bienvenues sur le site du Réseau des Fondations et Institutions de Recherche pour la promotion d'une Culture de Paix en Afrique.

Le Réseau a vu le jour à l’issue de la réunion d’Addis-Abeba du 20 et 21 septembre 2013 dans la perspective de "créer un Mouvement continental et durable en faveur de la paix, capable de mobiliser les États africains, le secteur privé, les artistes et leaders africains, les organisations internationales et les acteurs du développement régional ainsi que les ONG et les associations de terrain" . Il est actuellement composé de 44 organisations africaines et non-africaines recensées ici.

Vous trouverez sur notre site des articles, publications, photos et vidéos concernant la promotion de la Culture de la Paix sur le continent africain. Nous vous mettons également au courant sur les événements à venir.

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